J'ai publié sur mon site web une longue analyse concernant le logiciel anti-virus français Viguard, édité par la société Tegam. Il s'agissait d'exposer quelques failles de sécurité, et de montrer que, contrairement à ce qu'annonçaient les publicités, ce logiciel n'arrêtait pas 100% des virus. L'entreprise a porté plainte contre moi, m'a accusé publiquement à six ou sept reprises début 2002 d'être un "terroriste recherché par la DST et le FBI", ou un "pirate informatique". La vérité est que je suis chercheur en biologie moléculaire à l'Université de Harvard, à Boston. Je ne suis pas encore jugé, mais je suis pessimiste, et il semble que l'on s'oriente vers une réponse négative. Si je suis déclaré coupable, le full disclosure va être de facto interdit. Les consommateurs devront se contenter des communiqués marketing des éditeurs pour s'informer. Malheureusement, c'est le monde vers lequel on se dirige.
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