Aux USA les weblogs politiques ont pris de l'ampleur. Ils ont toujours été la partie la plus visible de la blogosphère, et ce sont eux qui font dire aux journalistes que les weblogs sont une nouvelle forme de journalisme, ou tout du moins qu'ils contribuent à faire évoluer le journalisme. Mais peu d'articles sont aussi complêts que celui-ci, qui relate de façon précise l'émergence de l'influence de ces passionnés qui racontent des trucs sur internet.

Un weblog est facile et peu couteux à créer et entretenir, tout le monde peut s'exprimer, écrire sans avoir de supervision directe. La facilité et la rapidité du médium facilitent l'interaction et le développement des idées. La grande majorité des bloggeurs n'a pas de formation journalistique, et la plupart ne prétend pas à l'objectivité. Chacun défend ses idées, pourtant de proche en proche il se crée un flux global qui ne peut plus être négligé, et qui est bien pris en compte par les candidats à la maison blanche.

La blogosphère comme démocracie idéale ? Ici chacun peut s'exprimer au même titre que les journaux les plus célèbres. Oui c'est beau. Mais il ne faut pas oublier que comme partout les plus connus ont le plus d'influence.

L'article parle bien des mécanismes de la blogosphère, de la motivation des bloggeurs et fini par un des principes de la blogosphère si vous avez quelque chose d'intéressant à dire, ça sera entendu - un jour. [via PointBlog]