Les services de bloggings semblent avoir rendu le processus de création de weblog si simple que beaucoup sont rapidement abandonnés, parce que crées juste pour voir.
Blogger, dans la pratique, n'est pas que lier des articles de presse.
Les mises à jour sont moins fréquentes qu'on ne le pense.
Les weblogs les plus populaires sont très visibles, mais pas caractéristiques de la blogosphère dans son ensemble.
La plupart des weblogs ont une nanoaudience.
Les weblogs sont un phénomène social : persistent messaging (par opposition à l'instant messaging, je sais pas traduire élégamment) pour jeunes adultes.
Les résultats font grincer certaines dents. Ou jubiler, selon ce qu'on veut prouver.
Je pense que c'est une étude correcte, même si je ne suis pas persuadée que le bloggeur typique/moyen soit une jeune fille. Ce résultat provient de leurs données, ainsi qu'ils le signalent.
Le problème éternel de tout sondage est la population étudiée. Dans la blogosphère il n'y a pas de recensement, mais des clusters par affinités et style. Il est facile d'être surpris en explorant les liens à blogroll+2. L'expérience peut être traumatisante lorsqu'on a pris l'habitude d'un groupe presque cohérent.
La description obtenue est correcte, même si elle ne correspond pas à ce que je vois, ou (et encore moins) ce que je voudrais voir.
Reste à voir l'interprétation qui en est faite.
Est-ce que Morgan et Christina vont tenter d'utiliser les données de weblogues.com pour faire une radiographie semblable de la francoblogosphère ? Ici encore la limite est celle de l'échantillon retenu, source importante de biais.