La faculté de Jussieu totalement évacuée après un incident chimique. Le faculté de Jussieu a été totalement évacuée hier [le 4 novembre] vers 17h30. La faute à une forte fumée qui s'est dégagée d'un laboratoire de 40m3 au quatrième étage d'un des bâtiments. C'est, semble-t-il en mélangeant deux produits, du dioxyde de sodium [sic], d'une part, et du chlorure de thionyle, de l'autre, que des étudiants ont provoqué l'incident qui aussitôt signalé, a été pris très au sérieux par la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Cette dernière à dépêché sur les lieux une quinzaine d'engins de secours, dont une cellule de reconnaissance chimique, et à neutralisé le produit. Cet incident n'a fait aucun blessé. Il a juste provoqué un peu d'émoi parmi les responsables de la sécurité du ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, présent au même moment dans le quartier à l'Institut du Monde Arabe. Hier en début de soirée, les pompiers étaient toujours sur place pour ventiler les lieux. Une enquête de police devrait être ouverte pour déterminer les causes exactes de ce dysfonctionnement.Mon camarade thésard :
A mon deuxième jour de thèse, dans mon labo au 2ème étage à Jussieu, j'avais déjà deux publications ! Et pas dans des publications obscures : 20min, et puis Le Parisien.
Ce matin là j'ai mis un ballon au rotavap, et comme c'était un produit qui pue, je faisais barboter dans de l'eau de javel. Je me suis retournée 10sec et j'ai vue une fumée blanche. J'ai appelé mon chef, qui a appelé la sécurité d'étage, qui ont appelé les pompiers. Au moins 15 camions sont venus, avec leurs grandes échelles dans les sous-sols de Jussieu. Et puis des policiers, armés et tout, au moins huit. Quand ils sont arrivés, les pompiers ne savaient pas ce qu'était un rotavap, alors il a fallu attendre la brigade chimique. Qui une heure plus tard ne savait pas plus ce qu'est un rotavap. En plus ils arrivaient avec leurs lances à eau dans le labo, et il fallait leur expliquer que c'était bon, nous avions réglé le problème, que nous avions dissipé les vapeurs d'acide chlorhydrique. A un moment deux costaux sont arrivés. Ils voulaient savoir ce qui se passait, et si c'était dangereux pour la sécurité de Raffarin, qui se trouvais à l'Institut du Monde Arabe. Le lendemain je me suis fait interroger par les flics, et puis passer un savon par mon chef de labo. Les plus contents dans cette histoire ont été les pompiers : ils nous ont remercié de leur avoir fourni un exercice.
Commentaires :
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evacuation!
Très bien, la mise en perspective de l'article!
C'est dingue : même les faits bruts peuvent être déformés ! On ne peut donc se fier à rien....