Lorsque les weblogs ont commencé à apparaître, à la fin des années 90, beaucoup ont pensé qu’ils ne seraient qu’une mode qui tomberait rapidement dans l’oubli. Aujourd’hui, il paraît évident qu’une telle perception était erronée.

Le développement des weblogs est plus que jamais d’actualité. De nouvelles fonctionnalités sont sans cesse ajoutées aux outils permettant de créer et de gérer un weblog ; cette année, il est ainsi devenu possible de mettre à jour son weblog en envoyant simplement un mail ou un SMS ; le développement des téléphones portables à la norme GPRS permet désormais de mettre des photos en ligne grâce à un mobile équipé d’un appareil photo numérique, …

Par ailleurs, les webloggeurs ont été les premiers à syndiquer en masse le contenu de leur site, ce qui a contribué au développement de la syndication. Aujourd’hui, les possibilités offertes par la syndication sont multiples et, au cours de ce projet, nous avons montré comment cette technologie pourrait être utilisée au sein de l’Ecole. Il est aussi important de noter que la maquette que nous avons mise au point pourrait servir dans le cadre d’autres projets.

Nous pensons notamment au projet Proxima initié par Bernard Benhamou, maître de conférence à l’Institut d’Etudes Politiques à Paris, et auteur du rapport Internet, école et famille. En effet, à la place de weblogs représentant les différents département d'une école d'ingénieurs, on pourrait imaginer des weblogs pour différentes écoles. La maquette pourrait alors agréger sur une même page les contenus de weblogs provenant des écoles d'une même ville, et en faire une page à part entière, proposant son propre flux RSS "fusionné".

Puis, partant de ces flux RSS "fusionnés", il devient possible de créer un nouveau niveau d'agrégation (par exemple, à un niveau régional), et ainsi de suite ...
Un tel processus pourrait tout aussi bien être utilisé dans le cadre d’un projet collaboratif entre les quatre écoles de l’Intergroupe des Ecoles Centrale.

Les weblogs et la syndication remettent l’Internaute au cœur du processus de création de richesses sur Internet. Le réseau n’est plus seulement une gigantesque bibliothèque consultable par quiconque, il devient aussi un gigantesque livre auquel tout le monde peut participer. C’est certainement là le principal intérêt de ces deux technologies qui reviennent directement aux préceptes énoncés par Tim Berners-Lee lors de la création du World Wide Web.

La conclusion est soft (c'est moi qui suis l'auteur de la conclusion)
Mis à part le fait que j'ai réussi à me brancher sur les idées de Jean-Yves (la référence à Tim Berners-Lee, c'est lui qui l'a suggéré), je suis assez content de ma comparaison avec une bibliothèque (il m'en faut peu pour être heureux, j'en conviens).

Non, comme le disait Mouche, je pense que ce qui est plus polémique, ce sont les tableaux de tests réalisés avec Christina, au sens où certains résultats sont surprenants (moi-même, j'avais été surpris en découvrant ces tableaux la première fois ;-)).