J'ai discuté de FOAF avec ma mère et pour elle il est logique, normal et correct de demander aux personnes concernées ce qu'elles en pensent avant de les lister.
C'est pas ça qui répond à ma question : est-ce que je prend une acceptation large ou spécifique de la chose ?

D'un coté si je ne mets que ceux pour lesquels je n'ai pas d'hésitation, j'ai une liste qui ne mérite presque pas le nom de liste.
De l'autre je peine à trouver une limite d'exclusion. Parce que si je mets truc alors ça serait logique de mettre bidule, mais je ne peux pas le mettre sans untel qui se trouve à un niveau quasi similaire à machin...

Trop peu de nom, à quoi ça sert ?
Trop de non, où est l'utilité ?

Quel serait l'effectif idéal ? (j'ai bien une idée de réponse toute prête, mais elle ne me satisfait pas autant qu'elle me fait sourire)
Je cherche la limite numérique ayant du sens, mais ça n'est pas ma seule interrogation.

AdA est un truc de bloggeurs, et encore. Comment est-ce que je mêle à ça mes amis non bloggeurs ? Est-ce que je les tiens à l'écart parce que de toute façon ça ne les intéresse probablement pas ou bien que ça se passe sur une autre planète ? Est-ce que je tente de leur en parler ? (ça ne serait pas la première fois que je leur parlerais dans un langage inconnu..)

J'avais pensé un moment mettre les personnes à qui j'aurais posé la question. Car après tout oser demander "au fait est-ce que ça te pose problème d'être dans la liste des personnes que je considère comme des amis ?" est quelque part une preuve de bonne entente et de complicité, car c'est vraiment une question idiote. Tellement idiote d'ailleurs que je suis incapable de la poser. (alors que je suis capable, parfois, de demander des trucs encore plus absurdes à des personnes que je connais peu)
Un autre problème lorsqu'on pose la question, est la possibilité d'une réponse positive "je crois qu'en fait c'est un peu exagéré", même si la probabilité d'un "en fait je ne t'apprécie pas" est/serait normalement faible parce que la question n'est pas posée à n'importe qui.
Il y a aussi la possibilité de vexer quelqu'un en ne lui posant pas la question. Ceci peut être résolu en demandant à plus de personnes, mais alors ensuite il faut le mettre. Vous vous voyez répondre qu'en fait c'est limite et vous ne savez pas trop ? à la limite un "je refuse d'être listé" passe bien, mais il faut s'y tenir. Cependant il n'est pas non plus correct de répondre "heu ben non, pas de problème" sans être convaincu, car ça fausserait les relations/listes.

Donc pour bien faire il faudrait demander avant de mettre quelqu'un sur sa page AdA, mais cette demande n'est pas évidente.
Peut être est-ce un problème de formulation ? Mais comment demander "est-ce que tu es mon ami ?" sans avoir l'air stupide, parce qu'en général les amis se reconnaissent à l'inutilité de cette question ?
Comment poser la question ?

Est-ce bien raisonnable de se poser autant de questions sur quelque chose d'aussi marginal, et que je ne suis pas sure non plus de faire car donner un liste d'ami est quelque chose de bien plus intime que de donner une liste de lecture ou de recommandations.
Peut être alors que je vais prendre l'acceptation "connaissance" de la chose, étant moins révélateur c'est moins risqué... et moins utile ? Comme l'utilité est déjà quasi nulle au départ, ça ne change pas grand chose, si ce n'est peut être des usages futurs.
Mais ça commence à faire un bon paquet de si.